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... « Mieux, ce qu’on a allègrement laissé dans la morne, l’aveugle glèbe,

Va se levant, montant en grain, volant au vent le temps qu’on dort,

Et çà, là, partout, lance en l’air de cent fois pesantes têtes, Le temps, durant tout le temps qu’on songeait.

Dès lors, d’un pas lourd, oh, pourquoi traîner ? Oh, que sommes-nous si hagards dans nos cœurs, de soucis harassés, de soucis terrassés, si cassés, si crispés, si pompés,

Si la chose dont, de gré, nous démîmes a pour garde un plus tendre Égard,

Qu’un plus tendre Égard la garde que le nôtre ne l’eût gardée, la garde Un autrement tendre Égard (le nôtre d’égard l’eût perdue) le plus sûr, le plus tendre Égard garde ! — Où garde-t-il ? Où ? Mais dis-le-nous, en quelle part ? »...

G. M. Hopkins, L’Écho de Plomb et l’Écho d’Or, traduit de l’anglais par N.A.

La coutume veut considérer un livre comme une maison : lieu d’habitation d’idées, d’histoires, d’histoires d’idées. Elle sous-entend un lecteur-invité qui demande à être encouragé pur l’invitant à franchir le seuil pour pouvoir évoluer sans gêne dans un espace nouveau et qui peut lui devenir familier.

Que celui qui aborde cette t maison * de L’Écorce et le noyau n’ait point l’idée de quelque manque de politesse d'un hôte qui pécherait par défaut de l’avant-propos, par manque de t liminaires M.

En effet, le pas pour traverser le seuil de l’ouvrage a déjà été effectué. Si nous ne pouvons pas le reproduire ici, nous avons la possibilité d’indiquer au lecteur intéressé le texte qui l’a tracé : il s'agit de l’important propos introductif de Jacques Demda : Fors6, guide pour la lecture non seulement du Verbier qu’il précède, mais pour l’œuvre présente, dans son ensemble. Sur ses traces, le lecteur franchira aisément cet espace psychanalytique et transphénoménologique. Celui-ci n’est multiple qu’en apparence. On en parcourra, sans difficulté, les quatre chemins convergeant vers son unité : symbole-anasémie-introjection-crypto-phone.

M. T.