Table des matières

Présentation

Comment définir un concept psychanalytique

1. Le concept de castration

Le complexe de castration chez le garçon

Premier temps : tout le monde a un pénis 1

Deuxième temps : le pénis est menacé

Troisième temps : il y a des êtres sans pénis, la menace est donc bien réelle

Quatrième temps : la mère est aussi châtrée ; émergence de l’angoisse

Temps final : fin du complexe de castration et fin du complexe d’Œdipe

Le complexe de castration chez la fille

Premier temps : tout le monde a un pénis (le clitoris est un pénis)

Deuxième temps : le clitoris est trop petit pour être un pénis : « J’ai été châtrée »

Troisième temps : la mère aussi est châtrée ; résurgence de la haine contre la mère

Temps final : les trois issues du complexe de castration ; naissance du complexe d’Œdipe

1. Pas d’envie du pénis

2. Envie d’être dotée du pénis de l’homme

3. Envie d’avoir des substituts du pénis

Extraits des œuvres de S. Freud sur la Castration

Pour le garçon et la fille, le pénis est un attribut universel

Pour le garçon, le pénis est menacé

L’expérience visuelle du garçon réactive les menaces verbales antérieures

La croyance du garçon à l’universalité du pénis est plus forte que la réalité de la perception du manque de pénis

Entre l’amour narcissique pour son pénis et l’amour incestueux pour sa mère, le garçon choisit son pénis

Le complexe de castration chez la fille

Pour la fille, son clitoris est un pénis

La fille sait qu’elle a été de tout temps châtrée

La petite fille, puis la femme, éprouve l’envie du pénis

La mère est châtrée : résurgence de la haine

Changement du partenaire aimé : la mère cède la place au père

Changement de la zone érogène de la fille : le clitoris cède la place au vagin

Changement de l’objet désiré : le pénis cède la place à un enfant

Le complexe d’Œdipe est le devenir « normal » de la femme

Référence des Extraits cités

Choix bibliographique sur la Castration

2. Le concept de phallus

Phallus imaginaire

Phallus symbolique

Le phallus est un objet échangeable

Le phallus est l’étalon symbolique

Le phallus est le signifiant de la loi

Extraits des œuvres S. Freud et de J. Lacan sur le Phallus

Freud

Le phallus est un objet détachable et substituable

Lacan

Le phallus est un étalon symbolique

Le phallus est le signifiant du désir

Le phallus symbolique équivaut à la loi

L’enfant est le phallus imaginaire du désir de la mère

L’enfant est châtré d’« être le phallus »

Si l’enfant est châtré d’« être le phallus », alors il peut avoir le phallus sous la forme de l’échange symbolique

La castration est symbolique, son objet imaginaire

Le phallus imaginaire est une image en négatif, un trou dans l’image de l’autre

Références des Extraits cités

Choix bibliographique sur le Phallus

3. Le concept de Narcissisme 3

Le concept de narcissisme chez Freud

Narcissisme primaire et narcissisme secondaire

Image du moi et objet sexuel

Narcissisme et identification

Névroses narcissiques et stases de la libido

Le concept de narcissisme chez Lacan

Première période (1932-1953)

Seconde période (1953-1958)

Image et désir

La médiation de l’idéal du moi

Narcissisme et inscription des signifiants

Troisième période (à partir de 1960)

Narcissisme et transfert

Extraits des œuvres de S. Freud et de J. Lacan sur le Narcissisme

Freud

Le narcissisme primaire est un présupposé théorique nécessaire

Le narcissisme primaire est l’état du moi contenant toute la libido disponible

Le narcissisme de l’enfant se construit à partir de la reviviscence du narcissisme des parents

Le narcissisme secondaire est un stade situé entre l’auto-érotisme et le lien avec l’objet

Le narcissisme secondaire se construit grâce au retour de la libido retirée aux objets

Au stade du narcissisme, la libido investit le moi comme un objet sexuel

Lacan

Le moi naît dans l’aliénation passionnelle à une image

Le moi se fixe avec haine à l’image narcissique renvoyée par l’autre

L’enfant accède à l’ordre symbolique à travers l’ordre imaginaire

L’image narcissique couvre l’objet du désir

Références des Extraits cités

Choix bibliographique sur le Narcissisme

4. Le concept de sublimation

La sublimation est un mécanisme de défense contre le souvenir sexuel intolérable

La sublimation est une défense contre les excès du transfert amoureux dans la cure

La sublimation est une défense contre la satisfaction directe de la pulsion. Définition d’une pulsion sublimée

La sublimation désigne la capacité plastique de la pulsion

Un exemple de sublimation : la curiosité sexuelle sublimée

Les deux conditions du processus de sublimation

Approche lacanienne du concept de sublimation : « la sublimation élève l’objet à la dignité de la Chose »

Résumé

Extraits des œuvres de S. Freud et de J. Lacan sur la Sublimation

Freud

La sublimation est un mécanisme de défense opéré par le fantasme

La sublimation est un moyen d’atténuer le contenu sexuel du transfert compris comme une véritable formation pulsionnelle dans la cure

Sublimer est, pour nos patients, une activité douloureuse

La sublimation consiste en un abandon du but sexuel de la pulsion

La sublimation désigne la capacité plastique de la pulsion

Un exemple de sublimation : la curiosité sexuelle sublimée en désir de savoir

L’objet de la pulsion sublimée est un objet plus global que l’objet sexuel

L’intervention du moi est une des deux conditions du processus de sublimation. La sublimation comporte une désexualisation sous la forme d’un retour narcissique sur le moi

L’idéal du moi (ici valeurs sociales) oriente le processus de sublimation

Lacan

La sublimation est un concept problématique

La sublimation est un destin de la pulsion différent du refoulement

La sublimation est le passage d’un objet imaginaire à un vide réel (la Chose)

L’art, la religion et la science sont différentes manières de traiter le vide de la Chose

Références des Extraits cités

Choix bibliographique sur la Sublimation

5. Le concept d'identification

Une vue lacanienne

Enjeu freudien du concept d’identification

Enjeu lacanien du concept d’identification

Les catégories freudiennes de l’identification

Prémisses : Qu’est-ce que l’objet ?

Les catégories freudiennes : l’identification totale et les identifications partielles

L’identification totale

Les identifications partielles

1. Identification partielle au trait de l’objet

2. Identification partielle avec l’image globale de l’objet. Le cas de la mélancolie

3. Identification partielle à l’image locale de l’objet. Le cas de l’hystérie

4. Identification partielle à l’objet en tant qu’émoi. Le cas de l’hystérie

Les catégories lacaniennes de l’identification

Identification symbolique du sujet à un signifiant : naissance du sujet de l'inconscient

Identification imaginaire du moi à l’image de l’autre : naissance du moi

Identification fantasmatique du sujet à l’objet : naissance d’un complexe psychique appelé fantasme

Extraits des œuvres de S. Freud et de J. Lacan sur l'Identification

Freud

L’identification n’est pas une imitation

L’identification est d’abord un lien affectif (identification primaire), ensuite un substitut d’un lien sexuel (identification régressive) ; et enfin, une capacité à vivre « par contagion psychique » une situation dramatique (identification hystérique).

L’identification primaire est l’identification du moi au Père de la horde primitive

Dans l’identification régressive, le moi se détache de l’objet, se replie et s’identifie au trait symbolique de l’objet qui n’est plus

Dans l’identification narcissique (ex. mélancolie), le moi s’identifie avec l’image d’un objet déjà perdu et désinvesti de toute libido

Dans la mélancolie, l’investissement de l’objet perdu est remplacé par une identification à l’image de l’objet perdu

L’identification avec le père mort est une identification fantasmatique

Lacan

Dans l’identification imaginaire le moi s’aliène dans l’image de l’autre

Après l’identification primaire et l’identification régressive du moi au trait de l’objet, l’identification hystérique est le troisième mode d’identification établi par Freud. Elle consiste en l’identification fantasmatique du sujet à l’objet en tant qu’émoi, et a pour fonction de satisfaire le désir

Le fantasme est une identification du sujet avec l’objet :

Références des Extraits cités

Choix bibliographique sur l'Identification

6. Le concept de surmoi

La genèse du surmoi primordial et ses trois fonctions inconscientes : interdire, exhorter, protéger

Les deux catégories du surmoi primordial : le surmoi-conscience et le surmoi-inconscient tyrannique

Les excès du surmoi tyrannique : il condamne (interdiction démesurée), il commande (exhortation démesurée), il inhibe (protection démesurée)

La genèse du surmoi tyrannique : le surmoi tyrannique est l’héritier d’un trauma primitif

La culpabilité est une maladie imaginaire du moi qui réclame le remède imaginaire de l’autopunition infligée par le surmoi

Sentiment inconscient de culpabilité, besoin de punition et besoin de nomination

Le surmoi rend le moi coupable d’une faute imaginaire et le punit

Extraits des œuvres de S. Freud et de J. Lacan sur le Surmoi

Freud

Le surmoi est une des deux parties d’un moi divisé

Le surmoi est une différenciation dans le moi qui résulte de l’incorporation — par identification — de l’autorité parentale

Le surmoi est la trace psychique et durable dans le moi de la résolution du conflit œdipien

Le surmoi est inconscient

Le surmoi n’interdit pas le désir, mais la satisfaction du désir ; il refrène la jouissance

Une des deux catégories du surmoi : le surmoi-conscience

Les trois fonctions du surmoi-conscience

L’autre catégorie du surmoi : le surmoi tyrannique. Ce surmoi représente aux yeux du moi, non pas la réalité extérieure, mais le monde infernal de la jouissance, c’est-à-dire le monde du ça

Le surmoi tyrannique est aussi amoral et cruel que le ça

Le surmoi tyrannique est un instigateur pervers qui pousse le moi à jouir jusqu’à la mort

Lacan

Ainsi que pour Freud le surmoi représente le ça, de même pour Lacan le surmoi représente la jouissance et ordonne de jouir

Le surmoi tyrannique est l’héritier d’un trauma primitif

Le surmoi tyrannique naît d’une déchirure dans l”imaginaire (trauma) lors du rejet d’une parole symbolique (forclusion)

Le surmoi tyrannique incarne non pas la loi de l’interdit, mais un simulacre de loi, une loi trouée, quasiment détruite, une vocifération haletante et insensée de la loi

Références des Extraits cités

Choix bibliographique sur le Surmoi

7. Le concept de forclusion

Le concept de forclusion chez Freud

La psychose est une défense inappropriée et morbide contre le danger du souvenir de la castration

La logique de l’expérience de la castration

Rejet de la représentation intolérable

Abolition de la représentation intolérable

Retour de la représentation intolérable

Le concept de forclusion chez Lacan

Le concept lacanien de forclusion selon la perspective logique

Articulation du Tout et de l’Un

Le concept lacanien de forclusion selon la perspective œdipienne

Qu’est-ce que le Nom-du-Père ?

Pour que la forclusion se déclenche, il faut l’incitation d’un appel

Les deux conséquences de la forclusion du Nom-du-Père : Conséquences symboliques et imaginaires

Extraits des œuvres de S. Freud et de J. Lacan sur la Forclusion

Freud

La forclusion (ici projection) est l’expulsion d’une idée sexuelle qui retourne sous la forme d’une perception délirante (exemple de la paranoïa)

Trois attitudes psychiques différentes : le refoulement, l’acceptation et le rejet de la castration, peuvent coexister

Rejeter la castration signifie non pas l’expulser au-dehors, mais la traiter comme si elle n’existait pas

Lacan

Le refoulé et le retour du refoulé sont homogènes (névrose), le rejet (forclusion) et le retour du rejet sont hétérogènes (psychose)

La forclusion est forclusion du jugement d’attribution

La castration non symbolisée, non venue au jour du symbolique, réapparaît dans le réel. Lacan traduit ici « verworfen » par « retranché » et non par « forclusion »

La castration rejetée du symbolique réapparaît ailleurs, dans le réel

La forclusion est forclusion du signifiant du Nom-du-Père

Il ne peut y avoir de forclusion sans l’incitation d’un appel qui la précède et la déclenche

Références des Extraits cités

Choix bibliographique sur la Forclusion

NOTES

 

Les fondements de la psychanalyse que nos maîtres nous ont transmis ne seront nos fondements qu’à condition de les conquérir et de les faire nôtres. Alors peut-être aurons-nous la chance, à notre tour, de les transmettre aux psychanalystes des générations à venir.

A. Franzini, M. Gaugain, S. Le Poulichet, Ch. Oddoux, Ch. Sarfati, L. Zolty sont pour moi étroitement associés à l’existence de cet ouvrage.