Remerciements

Je désire tout d’abord exprimer ma profonde reconnaissance à Anna Freud, Auguste Aichom, Alice Balint et Willi Hoffer pour tout ce que je leur dois.

Mon idéal du moi doit beaucoup en tant que théoricienne et clinicienne de la psychanalyse à Phillys Greenacre, Heinz Hartmann, Edith Jacobson, Max Schur et Bertha Tumarin, en tant que pédagogue à August Aichom et Emst Kris.

Je désire mentionner ici le docteur Paula Elkisch : tout au cours de la genèse des thèmes de ce premier tome, nous nous sommes influencées et stimulées réciproquement. J’ai été frappée très tôt par la profondeur de sa pensée, son imagination et ses grandes qualités de clinicienne. Son travail exceptionnel avec un jeune patient souffrant de tics et de psychose ainsi que l’œuvre de pionnier qu’elle a menée à bien dans le traitement d’un jeune enfant psychotique et de sa mère ont largement guidé ce travail.

En plus du stimulant que constituèrent les cas atypiques rencontrés au cours de ma pratique à Vienne avant 1938, mon désir de recherche sur les psychoses et les schizophrénies infantiles s’accrut de façon décisive lorsque je fus invitée par les docteurs Nolan D. G. Lewis, Irville McKinnon et William Horowitz à titre de consultante au Service d’Enfants de l’Institut Psychiatrique de l’État de New York et de l’Université de Columbia.

Le docteur Lillian Kaplan, alors résidente senior (1940-1941), fut la première à demander mon aide pour la réorganisation du Service d’Enfants, et je lui en suis très reconnaissante. Cette requête fut la conséquence immédiate d’un exposé présenté à la Société Psychanalytique de New York en janvier 1940, intitulé Pseudo-imbecility : A Magic Cap of Invisibilité (sous la présidence du docteur Lillian Powers).

Je suis très reconnaissante au docteur Nolan D. C. Lewis de

nous avoir confié, au docteur Jean A. Luke et à moi-même, un projet de recherche portant sur l’étude des tics et des impulsions chez les enfants. Le docteur WilburtaDaltroff se joignitplus tard à nous pour cette étude. Le Comité National d’Hygiène Mentale finança en partie ce projet grâce aux fonds accordés par le Comité de Recherche sur la Démence Précoce, fondé par le « Supreme Coun-cil 33° Scottisch Rite, Northern Masonic Jurisdiction, U.S.A. », à qui j’aimerais aussi exprimer ma reconnaissance.

J’ai développé un intérêt croissant pour cette étude des « névroses motrices » au cours des nombreuses années que dura la psychothérapie d’un jeune garçon, commencée à l’Hôpital du Mont-Sinaï et continuée alors qu’il était patient externe à l’Institut Psychiatrique, jeune garçon qui souffrait de la maladie de Gilles de la Tourette. Je dois beaucoup, pour l’établissement du diagnostic et la discussion initiale de ce cas, au docteur Léo Stone, dont la très grande'connaissance de la psychopathologie fut pour moi d’un grand profit durant mon court séjour à l’Hôpital du Mont-Sinaï.

En 1943, le docteur Léo Rangell collabora avec moi à l’évaluation neuro-psychiatrique de ce cas et à la rédaction de notre article bien connu Psychosomatic Study of a Case of Maladie des Tics 1 (maladie de Gilles de la Tourette). Je garde de notre collaboration un très agréable souvenir.

Plusieurs essais virent le jour grâce à l’heureuse collaboration des docteurs Luke et Daltroff que je remercie vivement de leur enthousiasme et de leur coopération. L’étude de cas d’anciens patients de l’Institut Psychiatrique atteints de tics, entreprise et écrite par le docteur Luke et moi-même sous le titre Outcome of the Tic Syndrome, éveilla mon intérêt pour les effets désorgani-sateurs des tics généralisés du moi de la personnalité en croissance de telle sorte qu’à partir de là mon travail se centra directement sur l’étude des psychoses d’enfant.

Parmi les auteurs avec qui je travaillais alors et qui contribuèrent au numéro spécial de The Nervous Child intitulé Tics in Children, dont j’étais l’éditeur, se trouvaient le docteur Samuel Ritvo, à qui l’on doit un recensement minutieux et exhaustif de la littérature sur les tics, et le docteur Bernard L. Pacella, qui a également signé un article de ce numéro. Le docteur Irma Gross Drooz, dont la mort prématurée attrista tous ceux qui la connurent, collabora aussi avec moi à un essai pendant la période de mes études sur les tics.

Mon Clinical Studies of Benign and Malignant Cases of Childhood Psychoses (Schizophrenialike) eut comme premier résultat un essai portant ce même titre, écrit avec la collaboration des docteurs John R. Ross jr. et Zira De Fries, tous deux alors de ce Service d’Enfants. Je les remercie sincèrement de leur coopération.

Je veux dire encore une fois ma gratitude au docteur Léo Kanner qui mena la discussion lors de la présentation de notre exposé à la réunion de l’Association Orthopsychiatrique Américaine en février 1948. L’éloge très grand et inattendu qu’il en fit et le fait qu’il reconnut la portée de notre recherche y firent beaucoup pour stimuler cet ouvrage. C’est en grande partie grâce à son opinion que j’ai continué cet œuvre de pionnier qu’est la conceptualisation des psychoses infantiles dans le cadre de référence d’une théorie psychanalytique.

Mes remerciements vont à Bernard L. Pacella, chef du Service d’Enfants pendant plusieurs années alors que j’y étais consultante, ainsi qu’aux internes et résidents de l’Institut Psychiatrique de l’Etat de New York, et en particulier Jacob A. Arlow, Louis Gilbert, Theodore Lipin, Betty Allen Magruder, Ruth Moulton, Kathryn Prescott, Margaret Olds Strahl et plusieurs autres, trop nombreux pour que je les mentionne tous. Ils contribuèrent aux conférences exceptionnellement fécondes du Service d’Enfants de l’Institut Psychiatrique, de 1941 à 1950, et m’aidèrent par leurs présentations de cas et de bien d’autres manières à conceptualiser ma théorie symbiotique de la psychose infantile. Je remercie tout particulièrement le docteur Marynia Famham, collègue consultante pendant mes dernières années à l’Université de Columbia.

Personne ne me fut d’une aide plus précieuse que Lucie Jessner, alors de Cambridge, Massachusetts, pour clarifier mes idées exposées dams le texte que j’étais sur le point de présenter au Congrès d’Amsterdam de 1951. Durant notre merveilleuse traversée pour nous rendre à ce Congrès, elle confronta ces idées à son propre matériel clinique d’une très grande richesse et à sa profonde connaissance du diagnostic et de la thérapie. Grâce à son aide, je pus formuler mes hypothèses avec beaucoup plus de précision.

Je désire souligner à quel point j’ai apprécié l’invitation du docteur Milton Rosenbaum à me joindre au Collège de Médecine Albert Einstein et au Centre Hospitalier Municipal de Bronx, encore inoccupé. Les programmes en étaient encore à l’état d’ébauche. Ce fut un privilège pour moi d’assister à la naissance de cette grande institution et de participer à son développement extraordinairement réussi.

Je me dois de remercier également le docteur Joseph Cramer, chef du Département de Psychiatrie Infantile, et le docteur Morton Reiser, qui trouva toujours le temps de m’aider dans les problèmes de recherche et de méthodologie, et de bien d’autres façons, ainsi que le fit le docteur E. James Anthony de l’Université de Washington, Saint-Louis, Missouri.

Je remercie aussi le docteur Manuel Furer de sa brillante collaboration lors de nos premières tentatives de recherche sur l’action thérapeutique au Centre Hospitalier Municipal de Bronx (que nous dûmes quitter par la suite), mises de l’avant dans notre première publication commune, Observations on Research Regarding the Symbiotic Syndrome of Infantile Psychosis.

Je remercie de façon toute particulière le bureau de direction du Centre d’Enfants Masters de nous avoir invités, le docteur Furer et moi-même, à nous servir de leurs locaux au 75 Horatio Street, particulièrement bien équipés pour servir de cadre à l’étude de la psychose symbiotique infantile selon une méthode souple et totalement c non institutionnelle ». Sans le grand support moral et, surtout au début, financier du bureau de direction à partir de 1957, il aurait été impossible d’entreprendre cette étude (et d’écrire ce livre). Leur encouragement et leur compréhension nous furent d’un grand secours à chaque fois que nous avons rencontré des difficultés.

Je ne parviendrai jamais à exprimer toute ma gratitude à l’endroit de Granville Whittlesey, président du bureau de direction, et de mon amie madame Mary J. Crowther, présidente du Comité des Programmes durant ces années si importantes pour notre recherche, ainsi qu’à la regrettée madame Mary Hall Furber, qui était alors trésorière du bureau de direction. Mes remerciements s’adressent aussi à mademoiselle Mary Willis, madame Jerry Metalene, madame Jane Hills et aux autres membres du bureau de 1957 à 1963, ainsi qu’à notre secrétaire exécutif, madame Ruth Lambert.

Je sais gré tout particulièrement à madame Ripley Golovin des efforts ardus et couronnés de succès qu’elle déploya avec madame Crowther pour mener à bien la recherche sur la psychose symbiotique de l’enfant, en aidant le docteur Furer à faire de la Clinique pour les jeunes enfants psychotiques un centre communautaire de santé mentale, maintenant en voie de croissance et d’expansion 2.

Je voudrais remercier aussi madame Catherine Epier de m’avoir aidé à attirer l’attention du bureau du Centre Masters et de plusieurs groupes, professionnels ou non, sur le sens de la recherche que je poursuivais au centre avec le docteur Furer : une étude-pilote sur l’individuation normale, ainsi qu’une étude des psychoses symbiotiques de l’enfant. Elle fit preuve d’un tel talent qu’elle réussit à être plus claire que n’importe laquelle d’entre nous.

Mes remerciements les plus vifs vont à madame Miriam Ben-Aaron (qui travaille maintenant en Israël) ainsi qu’à mesdames Annie Bergman et Emmagene Kamaiko, thérapeutes seniors d’enfants ; sans leur intuition thérapeutique, leur finesse clinique et leur contribution pertinente aux discussions d’équipe, il aurait manqué à ce livre les plus récentes données théoriques contenues dans le chapitre IV et plus particulièrement les plus récentes données cliniques du chapitre VI.

Je ressens la plus grande admiration et affection pour ces collègues qui collaborèrent à la rédaction d’articles, jusqu’à maintenant dispersés, dont je me suis abondamment servi pour la préparation de ce livre, et en particulier pour les docteurs Paula Elkisch, Bertram J. Gosliner, Manuel Furer et Calvin P. Settlage.

Je suis très reconnaissante à l’Institut National de Santé Mentale, U.S. P.H.S., d’avoir rendu possible la conceptualisation et les formulations définitives de mes idées sur la symbiose humaine et les vicissitudes de l’individuation grâce à une subvention accordée pendant quatre ans (numéro M 3353) au docteur Furer et à moi-même, de 1959-1960 à 1962-1963, pour l’étude intitulée Jfatural History of Symbiotic Chitd Psychosis. Je le remercie aussi du support considérable qu’il apporta au travail

tenu de ses engagements à la Clinique du Centre d’Enfants Masters et des nombreuses responsabilités qui en découlent, tant sur le plan de l’organisation, de la collecte des fonds que sur celui de sa vie professionnelle. Il déclina donc l’offre d’une collaboration totale. Le projet de recherche qui fut en partie à l’origine de ce premier tome fut entrepris et poursuivi avec l’aide du docteur Furer comme cochercheur. Nous avions cependant convenu dès la fin du projet de recherche commandité par M- 3353 » que ce serait lui qui dirigerait par la suite la clinique d’enfants psychotiques, de manière à ce que je puisse consacrer mes énergies, à partir de 1963, en tant que chercheur principal, à l’étude du processus de séparation-individuation ^le sujet du deuxième tome). Dès lors, à l’exception de quelques formulations communes dans le chapitre VII et dans quelques sections des chapitres V et VI, le contenu de ce livre est entièrement sous ma propre responsabilité.

qui fera le sujet du second tome par une autre subvention (MH-08238).

En ce qui concerne l’évaluation du matériel et l’édition, je dois beaucoup au travail efficace, consciencieux et patient de M. Harold Gollins. Quant à mademoiselle Diana Epstein, elle fut beaucoup plus pour moi qu’une secrétaire ; elle m’aida aussi à l’organisation préliminaire de ce livre. Madame Carol Martin fut d’une aide précieuse pour le rassemblement et la compilation de la bibliographie exhaustive et complexe, et madame Marna Walsch, du Centre d’Enfants Masters, m’aida en dactylographiant rapidement de grandes parties du premier jet de ce tome pendant l’été 1966.

Par sa compétence et sa discrétion, mademoiselle Liselotte Bendix, la bibliothécaire de la Bibliothèque Brill de l’Institut Psychanalytique de New York, m’apporta le support de sa profonde connaissance de la littérature de façon désintéressée et continue.

Enfin, et surtout, je ne peux trouver les mots pour décrire ma dette envers Lottie M. Newman. Sans la confiance que j’avais en son grand talent, sa compétence et ses promesses d’aide, je n’aurais jamais entrepris la rédaction de ce qui est pour l’essentiel un nouveau livre.