Préface

Les données présentées dans cet ouvrage font partie d’une longue étude sur des familles de schizophrènes que les auteurs entreprirent en 1958. À cette époque, le Docteur R.D. Laing était membre de l’Institut Tavistock pour les Relations humaines et appartenait au personnel médical de la clinique Tavistock. En 1960, il devint membre de la Fondation pour la recherche psychiatrique. Le Dr A. Esterson était psychiatre dans deux hôpitaux, le East Hospital et le West Hospital. C’est dans ces deux hôpitaux psychiatriques que furent faites les interviews qu’on trouvera dans cet ouvrage.

Celui-ci doit beaucoup à la participation du Docteur A. Lee, de miss Marion Bosanquet, assistante sociale pour cas psychiatriques, de M. H. Phillipson, psychologue principal à la clinique Tavistock. Le Docteur A. Russell Lee participa à nos recherches grâce à des prêts de l’Institut national pour la santé mentale, Bethesda (MF-10579), et de la Fondation pour la recherche psychiatrique.

De nombreuses discussions qui nous aidèrent beaucoup dans notre étude furent organisées au cours des trois dernières années par la clinique Tavistock et présidées par le Docteur Marie Jahoda. Nous désirons exprimer notre reconnaissance à ceux qui ont bien voulu participer à ce séminaire et nous aider par leurs critiques et leurs remarques : M. A. Ambrose, le Docteur J. Bowlby, le Professeur Janis, Madame Janis, le Docteur Michell, M. J. Robertson, Madame E. Spillius, le Docteur J.D. Sutherland. Nous désirons remercier plus particulièrement Paul Senft pour ses critiques détaillées de notre texte et pour les nombreux entretiens qu’il a bien voulu nous accorder.

Sous les auspices de la Fondation pour la recherche psychiatrique, le Docteur Laing se rendit aux États-Unis en 1962 et y conduisit des recherches avec de nombreux collègues qu’il remercie : Gregory Bateson, Ray Birdwhistell, Erving Goffman, Don Jackson, John Romano, Roger Shapiro, Albert Sheflen, Ross Speck et Lyman Wynne.

Nous désirons exprimer notre gratitude aux directeurs et médecins consultants des deux hôpitaux qui voulurent bien nous accorder l’aide dont nous avions besoin et nous permettre de publier certains renseignements d’ordre clinique. Nous voulons aussi remercier le personnel de ces hôpitaux pour leur collaboration.

Enfin, nous tenons surtout à exprimer notre profonde reconnaissance aux personnes, aux patientes et aux familles qui font l’objet de cet ouvrage, qui ont consenti si généreusement à se laisser étudier et qui nous ont permis de publier les résultats de nos recherches qui les concernaient. Nous avons pris grand soin dans tous les cas de respecter leur anonymat.

R. D. Laing A. Esterson

Londres, août 1963