16. La capacité d’être seul78 (1958)

Mon intention est d’étudier la capacité de l’individu d’être seul, présumant que cette attitude constitue l’un des signes les plus importants de la maturité du développement affectif.

Au cours de presque tous nos traitements psychanalytiques, il y a des moments où cette aptitude à être seul est importante pour le patient. Du point de vue clinique, cela peut se traduire par un épisode de silence ou une séance silencieuse. Loin d’être une manifestation de résistance, ce silence constitue en fait pour le patient, un aboutissement. C’est peut-être là qu’il est capable, pour la première fois, d’être seul. C’est sur cet aspect du transfert dans lequel le patient est seul au cours de la séance analytique que j’aimerais attirer l’attention.

Il serait probablement vrai de dire que, dans la littérature psychanalytique, on a plus écrit sur la peur d’être seul, ou le désir d’être seul, que sur l’aptitude à être seul. L’état de repli, mécanisme de défense qui implique une attente de persécution, a fait aussi l’objet d’un grand nombre de travaux. A mon avis, il est temps d’entreprendre une étude des aspects positifs de la capacité d’être seul. Il se peut qu’il y ait des essais isolés de description de cette capacité d’être seul, mais je n’en ai pas connaissance. Je me référerai au concept de Freud (1914) relatif à la relation anaclitique (cf. La Préoccupation maternelle primaire).

Relations à deux et relations à trois

Rickman nous a habitués à l’idée de penser en termes de relations à trois et à deux personnes et nous parlons souvent du complexe d’Œdipe comme d’un stade durant lequel les relations triangulaires dominent le champ d’expérience. Tout essai de description du complexe d’Œdipe ne prenant que deux personnes en considération est voué à l’échec. Il n’en existe pas moins des relations à deux : elles appartiennent à un stade relativement plus primitif de l’histoire de l’individu. La première relation de personne à personne est celle qui s’établit entre le petit enfant et sa mère ou le substitut maternel avant qu’aucune qualité propre à la mère n’ait été isolée pour aboutir à l’idée d’un père. La conception kleinienne de la position dépressive peut être décrite en termes de relations à deux et il serait peut-être juste de dire que la relation à deux est un trait caractéristique de ce concept.

Après avoir pensé en termes de relations à trois et à deux, il semblerait tout naturel de vouloir retrouver un stade encore plus primitif et de parler de relation à un ! A première vue, il pourrait sembler que le narcissisme soit justement cette relation – qu’il s’agisse d’une forme primitive du narcissisme secondaire ou du narcissisme primaire lui-même. Je suis cependant d’avis que ce bond en arrière d’un stade de relations à deux à un stade de relations de l’individu avec lui-même ne peut, en fait, être accompli sans porter atteinte à une grande partie de ce que nous avons appris par le travail analytique et par l’observation directe des mères et des petits enfants.

Être effectivement seul

On comprendra aisément que l’objet de mon étude n’est pas le fait d’être effectivement seul. Il se peut qu’un homme soit seul dans une cellule et soit incapable de supporter sa solitude. Les souffrances qu’il endure dépassent l’imagination. Beaucoup de personnes cependant sont capables, avant même d’être sorties de l’enfance, d’apprécier la solitude et elles peuvent même la considérer comme une possession des plus précieuses.

Cette capacité d’être seul est soit un phénomène très élaboré, qui apparaîtrait dans le développement individuel après l’établissement des relations à trois, soit un phénomène des premiers moments de la vie qui mérite une étude particulière parce qu’il est la base à partir de laquelle s’élabore la solitude.

Le paradoxe

Le point principal de cette étude peut maintenant être abordé. Bien que des expériences diverses et nombreuses contribuent à la formation de cette capacité d’être seul, il s’en trouve une qui est fondamentale. Si elle est insuffisante, son développement s’en trouve arrêté : il s’agit de l’expérience d’être seul, en tant que nourrisson et petit enfant, en présence de la mère. Le fondement de la capacité d’être seul est donc paradoxal puisque c’est l’expérience d’être seul en présence de quelqu’un d’autre.

Ici intervient un type de relation plutôt particulier : celui qui existe entre le nourrisson ou le petit enfant, qui est seul, et la mère ou le substitut maternel sur la présence effective desquels on peut compter, même si pendant un moment la mère n’est représentée que par le berceau ou le landau ou l’atmosphère générale de l’environnement immédiat. J’aimerais suggérer un nom pour ce type particulier de relation.

Personnellement, j’utilise volontiers le terme relation au moi (ego relatedness) qui convient en ce sens qu’il contraste assez nettement avec celui de relation pulsionnelle (id relationship), cet élément perturbateur périodique de ce qu’on pourrait appeler la vie du moi. La relation au moi décrit cette relation entre deux personnes dont l’une, en tous cas, est seule ; peut-être les deux sont-elles seules, pourtant la présence de chacune importe à l’autre. Je pense que si l’on compare la signification du mot « like » (aimer bien) à celle du mot « love » (aimer d’amour), on peut s’apercevoir que le premier est du domaine de la relation au moi alors que le second est plutôt une question de relations pulsionnelles, sous une forme brute ou sublimée.

En préalable au développement de ces deux idées suivant un point de vue personnel, je désirerais vous montrer comment il est possible de se référer au concept de la capacité d’être seul selon le langage psychanalytique habituel.

Après un rapport sexuel

Après un rapport sexuel satisfaisant, vous conviendrez que l’on peut dire que chaque partenaire est seul et se trouve heureux d’être seul. Être capable de savourer la solitude parallèlement à une autre personne qui se trouve également seule est en soi une expérience saine. Il se peut que l’absence de tension pulsionnelle soit source d’angoisse, mais la notion de temps, bien intégrée à la personnalité, permet à l’individu d’attendre le retour naturel de la tension instinctuelle et de jouir de cette solitude partagée, une solitude relativement dépourvue de cette particularité que nous appelons le « repli ».

La scène primitive

Il serait possible de dire que la capacité d’un individu d’être seul est fondée sur son aptitude à affronter les sentiments suscités par la scène primitive. Dans la scène primitive, l’excitation du coït entre les parents est perçue ou imaginée. Ce rapport est accepté par l’enfant sain, qui est capable de maîtriser la haine et de la canaliser au service de la masturbation. Dans la masturbation, l’entière responsabilité du fantasme, conscient ou inconscient, est acceptée par l’enfant qui est le troisième personnage d’une relation triangulaire. Être capable d’être seul, dans ces circonstances, implique une maturité du développement érotique, une puissance génitale, ou acceptation correspondante de la féminité ; cela suppose une fusion des pulsions et des idées agressives et érotiques ainsi qu’une tolérance de l’ambivalence ; naturellement, la capacité de l’individu de s’identifier à chacun de ses parents va de pair.

On pourrait compliquer une telle étude presque à l’infini, la capacité d’être seul étant presque synonyme de maturité affective.

Le bon objet intériorisé

Je vais essayer maintenant d’employer un autre langage, celui qui résulte des travaux de Mélanie Klein. La capacité d’être seul repose sur l’existence, dans la réalité psychique de l’individu, d’un bon objet. Le bon sein ou le bon pénis intériorisés, ou les bonnes relations intériorisées, sont suffisamment bien établis et défendus pour que l’individu (du moins pour le moment) ait confiance dans le présent et dans l’avenir. La relation de l’individu avec ses objets internes, qui va de pair avec une confiance dans ses relations internes, fournit à elle seule une raison suffisante de vivre, si bien que, temporairement, il est capable d’être heureux, même en l’absence d’objets et de stimulations externes. La maturité et la capacité d’être seul impliquent que l’individu a eu la chance, grâce à des soins maternels suffisamment bons, d’édifier sa confiance en un environnement favorable. Il y est parvenu par la répétition de gratifications instinctuelles satisfaisantes.

Dans le langage kleinien, on se réfère donc à un stade plus primitif du développement de l’individu que celui du règne du classique complexe d’Œdipe. Cela suppose néanmoins que le moi ait atteint un degré considérable de maturité et que l’individu ait réalisé son unité. Autrement, quel sens cela aurait-il de se référer à l’intérieur et à l’extérieur ou de donner une signification particulière aux fantasmes internes ? En termes négatifs, il faut que l’individu soit relativement libre de l’angoisse de persécution. En termes positifs, les bons objets internes font partie du monde personnel intérieur de l’individu et sont prêts à être projetés le moment voulu.

Être seul à un stade d’immaturité

La question que l’on se pose maintenant est celle-ci : un enfant, ou un nourrisson, peut-il être vraiment seul à un stade très primitif alors que l’immaturité du moi rend impossible une description de cet état suivant les termes que nous venons d’employer ? C’est là la partie essentielle de ma thèse : il nous faut pouvoir parler d’une forme non élaborée de solitude ; même si nous convenions que la capacité d’être vraiment seul correspond à une élaboration, l’aptitude à la solitude authentique a ses fondements dans cette première expérience d’être seul en présence de quelqu’un. Être seul en présence de quelqu’un est un fait qui peut intervenir à un stade très primitif, au moment où l’immaturité du moi est compensée de façon naturelle par le support du moi offert par la mère. Puis vient le temps où l’individu intériorise cette mère, support du moi, et devient ainsi capable d’être seul sans recourir à tout moment à la mère ou au symbole maternel.

« Je suis seul »

J’aimerais maintenant aborder ce sujet d’une manière différente par l’étude des mots « Je suis seul ».

Nous avons tout d’abord le mot « Je », qui implique un degré important du développement affectif. L’individu a réalisé son unité, l’intégration est un fait. Le monde extérieur est désavoué et une vie intérieure est devenue possible. Il s’agit simplement ici d’une définition topographique de la personnalité en tant que chose, en tant qu’organisation d’un noyau du moi. A ce point, on ne se réfère pas à l’existence.

Puis viennent les mots « Je suis », qui représentent un stade du développement individuel. Par ces mots, l’individu acquiert non seulement une forme, mais aussi une vie. Dans les débuts du « Je suis », l’individu est (pour ainsi dire) à l’état brut, sans défense, vulnérable, paranoïde en puissance. Il ne peut passer avec succès par ce stade du « Je suis » que parce qu’il existe un environnement qui le protège. Cet environnement protecteur, c’est en fait la mère, préoccupée de son petit enfant ; son identification à son enfant la rend apte à comprendre les besoins du moi de celui-ci. Point n’est besoin de postuler, de la part du nourrisson, une perception de la mère à ce stade du « Je suis ».

J’en arrive maintenant aux mots : « Je suis seul ». Selon la théorie que j’avance, il est indispensable qu’à ce nouveau stade le petit enfant puisse se rendre compte de l’existence ininterrompue de la mère. Par là, je ne veux pas nécessairement parler d’une prise de conscience mentale. Je considère cependant que « Je suis seul » est une amplification de « Je suis » qui dépend de la conscience qu’a le petit enfant de l’existence ininterrompue d’une mère à laquelle on peut se fier ; la sécurité qu’elle apporte ainsi lui rend possible d’être seul et de jouir d’être seul, pour une durée limitée.

De cette façon, j’essaie de justifier ce paradoxe que la capacité d’être seul est basée sur l’expérience d’être seul en présence de quelqu’un et que si cette expérience est insuffisante, la capacité d’être seul ne parvient pas à se développer.

« Relation au moi » (ego-relatedness)

Maintenant, si je suis dans le vrai lorsque j’établis ce paradoxe, il devient intéressant d’examiner la nature de la relation du petit enfant avec sa mère, relation que j’ai appelée relation au moi pour les besoins de cet article. On verra que j’attache une grande importance à cette relation car je considère qu’elle est la matière à partir de laquelle se forme l’amitié. La matrice du transfert s’y trouve peut-être aussi.

Il y a une autre raison pour laquelle j’attache une importance particulière à cette notion de relation au moi et, afin de m’exprimer clairement, il me faut faire une petite digression.

Je pense que l’on sera généralement d’accord qu’une pulsion instinctuelle n’a de signification que si elle s’inscrit dans l’existence du moi, soit qu’une pulsion instinctuelle démembre un moi faible, soit qu’elle fortifie un moi fort. On peut dire que les relations instinctuelles fortifient le moi lorsqu’elles s’inscrivent dans le cadre d’une relation au moi. Cela accepté, il en découle une compréhension de l’importance de la capacité d’être seul. C’est seulement lorsqu’il est seul (c’est-à-dire en présence de quelqu’un) que le petit enfant peut découvrir sa vie personnelle. L’alternative pathologique est une existence fausse, construite sur des réactions à des excitations externes. Quand il est seul dans le sens où j’emploie ce mot, et seulement quand il est seul, le petit enfant est capable de faire l’équivalent de ce qui s’appellerait se détendre chez un adulte. Il est alors capable de parvenir à un état de non-intégration, à un état où il n’y a pas d’orientation ; il s’ébat et, pendant un temps, il lui est donné d’exister sans être soit en réaction contre une immixtion extérieure, soit une personne active dont l’intérêt ou le mouvement sont dirigés. Le terrain est prêt pour une expérience instinctuelle. Arrive une perception ou une pulsion ; dans ce cadre, la perception ou la pulsion sera ressentie comme réelle et constituera vraiment une expérience personnelle.

Nous allons voir maintenant pourquoi il est important que quelqu’un se trouve là, que quelqu’un soit présent sans pourtant rien exiger ; la pulsion étant là, l’expérience instinctuelle peut alors porter ses fruits et l’objet peut être partie ou tout de la personne qui le soigne, a savoir la mère. C’est seulement dans ces conditions qu’un enfant peut avoir une expérience qu’il ressent comme réelle. Un grand nombre d’expériences de ce genre forment la base d’une vie riche de réalité, et non de futilité. L’individu qui possède cette capacité d’être seul est constamment capable de redécouvrir la pulsion personnelle, pulsion qui n’est pas expérimentée en vain parce que l’état de solitude est un état qui (paradoxalement) implique toujours la présence de quelqu’un d’autre.

Par la suite, l’individu devient capable de renoncer à la présence effective d’une mère ou d’un substitut maternel. Ce phénomène a été décrit comme celui de l’édification d’un « environnement interne » et il s’agit d’un phénomène plus primitif que celui appelé « introjection de la mère ».

L’acmé de la relation au moi

J’aimerais maintenant pousser plus loin mon étude de la relation au moi et des possibilités d’expérience dans le cadre de cette relation ; j’aimerais étudier le concept d’un orgasme du moi. Je suis conscient, bien entendu, que si une telle chose existe, ceux dont l’expérience instinctuelle est inhibée auront tendance à se spécialiser dans de tels orgasmes si bien qu’il y aurait une pathologie de la tendance à l’orgasme du moi. Pour le moment, mon dessein n’est pas d’étudier la pathologie, sans oublier cependant que le corps entier peut s’identifier avec un objet partiel (le phallus). Je voudrais seulement poser la question de savoir si l’on peut valablement assimiler l’extase à un orgasme du moi. Chez la personne normale, une expérience pleine de satisfaction, telle qu’on peut en vivre à un concert, au théâtre, ou dans une amitié, peut être qualifiée par les mots : orgasme du moi, termes qui attirent l’attention à la fois sur l’acmé et son importance. Dans ce contexte, l’emploi de ces termes peut être sujet à critique ; je pense cependant qu’il y a là matière à discussion et que l’on peut s’interroger sur la nature de l’acmé intervenant dans une relation au moi satisfaisante. On peut se poser la question suivante : quand un enfant joue, la totalité de son jeu est-elle une sublimation des pulsions instinctuelles ? N’y a-t-il pas lieu de penser qu’il y a une différence dans la qualité pulsionnelle, aussi bien que dans la quantité, quand on compare le jeu qui apporte une satisfaction à l’instinct brut sous-jacent ? Le concept de la sublimation est tout à fait accepté et a beaucoup de valeur. Il est cependant dommage de passer sous silence la grande différence qui existe entre le jeu heureux des enfants et le jeu d’enfants qui s’excitent de façon compulsionnelle et qui semblent sur le bord d’une expérience instinctuelle. Il est vrai que dans le jeu heureux d’un enfant, tout peut être interprété en termes de pulsions instinctuelles. Ceci est possible parce que nous nous référons à des symboles et sans doute notre usage du symbolisme est-il fondé, ainsi que notre compréhension du jeu en termes de relations instinctuelles. Nous laissons cependant de côté un élément vital si nous oublions que le jeu d’un enfant n’est pas heureux lorsqu’il se complique d’excitations corporelles comportant leurs instants d’orgasme physique.

L’enfant qu’on appelle normal est capable de jouer, de s’exciter pendant qu’il joue, et de trouver une satisfaction dans le jeu sans se sentir menacé par un orgasme physique d’excitation locale. Au contraire, un enfant carencé, avec une tendance antisociale, ou n’importe quel enfant souffrant d’une instabilité maniaco-dépressive, est incapable de trouver une satisfaction dans le jeu parce que celui-ci entraîne une excitation physique. Un acmé physique est nécessaire et la plupart des parents connaissent le moment où rien ne peut faire cesser l’excitation d’un jeu si ce n’est une fessée – qui engendre un acmé artificiel, mais très utile quand même. Je pense que si l’on compare à une expérience sexuelle le jeu heureux d’un enfant ou l’expérience d’un adulte lors d’un concert, la différence est si grande qu’il devient possible d’utiliser des mots différents pour qualifier ces deux expériences. Quelle que soit la part du symbolisme inconscient, la quantité d’excitation physique réelle est minime dans le premier type d’expérience alors qu’elle est à son maximum dans le second. Nous pouvons reconnaître l’importance de la relation au moi en tant que telle sans abandonner pour autant les idées relatives au concept de la sublimation.

Résumé

La capacité d’être seul est un phénomène très élaboré et de nombreux facteurs contribuent à son établissement. Elle est en relation étroite avec la maturité affective.

Le fondement de la capacité d’être seul est l’expérience d’être seul en présence de quelqu’un. De cette façon, un petit enfant, qui possède une faible organisation du moi, est capable d’être seul grâce à un support du moi sûr.

Le type de relation qui existe entre le petit enfant et la mère – qui agit en tant que support du moi – mérite une étude particulière. Bien que d’autres termes aient été utilisés, je suis d’avis que l’expression « relation au moi » pourrait convenir temporairement.

Dans le cadre de la relation au moi interviennent des relations instinctuelles qui fortifient, plutôt qu’elles ne troublent, le moi qui n’est pas encore organisé.

Peu à peu, l’environnement qui sert de support au mol est introjecté et sert à l’édification de la personnalité de l’individu si bien que se forme une capacité d’être vraiment seul. Même ainsi, théoriquement, il y a toujours quelqu’un de présent, quelqu’un qui, en fin de compte et inconsciemment, est assimilé à la mère, celle qui, durant les premiers jours et les premières semaines, s’identifie temporairement à son enfant et pour laquelle rien ne compte, au cours de cette période, que les soins à lui apporter.


78 D’après un exposé fait à la Société Psychanalytique Britannique, le 24 juillet 1957.